Les bardages sont loin d'être uniformes : essences, matériaux, taille des lames sont autant de critères qu'il va falloir comparer à la lumière de vos besoins. Natilia vous en dit plus :
Elles doivent prouver d'une réelle durabilité (naturelle ou après traitement) afin de résister aux intempéries et diverses sollicitations liées à leur rôle.
L'essence doit correspondre à la classe de risque 3 : supportant un taux d'humidité fréquemment supérieur à 20 %.
- red cedar
- pin douglas
- pin maritime
- peuplier
- mélèze
- châtaigner
Leurs dimensions varient selon les fabricants, mais l'épaisseur minimale recommandée est de 15 mm et peut aller jusqu'à 18 mm.
Cette épaisseur est fonction de l'entraxe des tasseaux supportant les lames (de 40 à 65 cm).
La largeur exposée est règlementée (NF P 65-210-1 en cours d'harmonisation) : elle est proportionnelle (7,5 fois) à l'épaisseur de la lame.
Naturellement, un bois non protégé réagit sous l'effet du soleil (comme notre peau) et se colore d'une élégante teinte argentée, que l'on peut très bien décider de conserver ainsi. Si l'on souhaite éviter le phénomène de grisaille, on peut recouvrir le bardage d'une peinture à bois (opaque) ou d'une lasure (translucide) qui le protègera des rayons UV.
Plus une finition est opaque, moins elle laisse passer les rayons du soleil et moins ces derniers altèreront sa couleur.
On trouve désormais une large gamme de couleurs pour teinter un bardage.
On trouve également des lames pré-peintes, qui offrent un gain de temps et de qualité.
Les peintures opaques exigent un entretien moins fréquent que les lasures (certaines peintures sont garanties jusqu'à 15 ou 20 ans). Mais, si elles s'écaillent, un décapage est nécessaire.